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Monuments et sites classés

Le Jardin Botanique Alpin « La Jaÿsinia »

La Jaÿsinia est un monument naturaliste unique, œuvre de Marie-Louise Cogancq-Jaÿ (1838-1926), native du pays et grande figure du commerce parisien, qui en fit don à la commune.

Le jardin botanique a été conçu et aménagé sur la pente rocheuse dominant le vieux Samoëns. Sa création remonte à 1903-1906. Il couvre trois hectares et demi et accueille une collection exceptionnelle d’arbres et de plantes des montagnes du monde.

Antenne du Muséum national d’Histoire Naturelle qui y a pris ses quartiers en 1937, en lien avec des instituts botaniques du monde entier, pour le partage et le renouvellement des cultures, « La Jaÿsinia » charme par son extraordinaire décor, produit du génie de son architecte, Louis-Jules Allemand, et grâce à la patience et à la délicatesse de générations de jardiniers.

Il est un monument à la gloire de la botanique alpine. Sa sensibilité reflète aussi tout un sentiment de la nature tel que le concevaient les citadins de la « Belle Epoque ». Crée et entretenu avec des moyens artificiels, mais à la gloire du vivant, le jardin impressionne par la beauté de ses tableaux dont certains sont dignes des plus beaux sous-bois de Renoir.

HORAIRES D’OUVERTURE

Automne 2021 : fermeture en cas de chute de neige
Hiver 2022 : fermeture du 15 décembre 2021 au 15 avril 2022

 

 

L’église Notre-Dame de l’Assomption

L’église est le cœur spirituel de la commune, un véritable symbole, qui va même au-delà du sacré. A travers les siècles d’histoire et jusqu’à présent, l’église de Samoëns a été un emblème de fiertés, de réalisations collectives, d’émulation.

L’édifice est héritier, pour l’essentiel, des XVIe-XVIIIe siècle. La tour clocher aurait une origine romane. Au XVIIIe siècle, elle était ceinte d’une très haute flèche octogonale qui a été détruite à la Révolution. L’église abritait autrefois une collégiale (1575-1792) et était siège dees anciennes corporations de la commune.

Plusieurs fois remodelée, l’église présente un caractère particulier : le clocher est un peu écrasé, l’élévation est couverte d’une immense toiture à l’allemande au caractère presque rustique. L’intérieur est au goût des années 1970, sobre, avec des murs couverts de chaux.  à la façon des églises modernes. On peut y admirer des sculptures, des chaires ouvragées, des verrières peintes, un vitrail monumental des années 1980 ainsi qu’un grand orgue de facture Suisse, la plus important du département.

 

La fontaine « au bourneau »

Aller « au bourneau » comme le disaient autrefois les anciens, dans le parler du Faucigny, c’était à aller prendre de l’eau à la fontaine. Si l’on nommait bourneau le bec métallique d’où s’échappait le filet d’eau, tout le monument, par extension, était appelé bourneau.

Cette petite fontaine baroque, élégante et toute simple, a été érigée sur la place du Gros Tilleul, « civium expensis » (par la dépense des citadins) en 1763. Elle se trouve à l’emplacement de l’ancienne maison de ville, soit la maison du conseil des syndics, une construction dressée face au château de la Tour.

Le Gros Tilleul

Assurément, il est un monument vivant. Le Gros Tilleul est un emblème fort de Samoëns. Autour de lui existe toute un symbolique. Arbre patriotique, comme aurait dit jadis, il fut un emblème de la communauté civique, de l’esprit d’initiative, de l’esprit municipal et, pour tout dire, de l’autonomie toujours souhaitée face à l’ordre seigneurial. Sur la margelle en pierre de taille, comme en attestent les archives de la commune, on venait déjà s’asseoir au temps lointain des ducs de Savoie.

C’est dire la valeur de ce monument vivant. Même si dans son grand âge le tilleul a pu perdre un peu de sa régularité, des rameaux vigoureux poussent sur le dessus et l’ensemble est encore harmonieux, en été, quand ’arbre est garni de son feuillage.

On a beaucoup glosé sur les origines du Gros Tilleul, notamment son âge. Peut-être est-il lié aux libéralités du comte Amedée VI de Savoie envers Samoëns, au jugement du duc Amédée VIII qui confirmait à la ville, en 1438, l’usufruit de huit massifs montagneux.

A l’ombre de sa ramure, on songe à sa parenté possible avec bien des tilleuls de Suisse romande et alémanique qui voient encore passer, périodiquement, des assemblées générales de la vie citoyenne.

 

En outre, la commune de Samoëns compte trois classés loi de 1906 :

– la place du Gros Tilleul,

– le Lac de Gers

– la grotte de l’Ermoy.

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