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Une rapide initiation

Samoëns… un endroit mythique, entend-on parfois dans les visites guidées du bourg…

Il est vrai que Samoëns est une terre d’émotions et de contrastes. Enchâssé dans une vallée de montagnes, là-même où la plaine s’en va rejoindre les sommets de haute montagne, le pays est tout fait de clairs obscurs. Il possède deux versants, l’un tourné vers le développement des sports d’hiver, l’accueil des vacanciers, les activités récréatives et la découverte, l’autre attaché à la vie rurale, à l’alpage, à la forêt, à l’élevage des vaches Abondance et à la production de produits laitiers.

Le pays, ce sont aussi des habitants qui vivent au rythme des saisons et, souvent encore, pratiquent plusieurs métiers différents au fil de l’année. Si la montagne est délitée et ombrageuse, si les torrents qui grondent de toute part se montrent ombrageux, ses habitants, eux, se montrent volontiers affables et réjouis. Ils ont le verbe haut, sont fiers de leurs traditions, aiment leur vie dans cette vallée d’où leur regard embrasse, chaque jour, des forêts, des rochers, des torrents et des alpages dont ils ne se lassent jamais.

La Commune est très vaste (9 600 hectares). Elle est frontalière avec la Suisse avec laquelle elle connaît une certaine parenté géographique et culturelle. Ce ne sont pas seulement les attaches professionnelles fortes que les habitants ont nourri avec Genève, mais aussi que le domaine de Samoëns se ressent un peu aux confins de certaines choses des Alpes intérieures.

Le bourg, si familier, a été un foyer de catholicité important, siège d’une collégiale (1575-1792) qui se prit à rivaliser en prestige avec les autres maisons religieuses de la vallée : les moniales chartreusines de Mélan (Taninges) et l’abbaye de Sixt.

Sous l’ancien régime, au pays des bourgeois, des nobles, des notaires, des maçons, des tailleurs de pierre, dans le bourg aux orgueilleuses maisons fortes, sous le regard des Gex, des Genaud, des Ducis, des Poterlat et autres familles de noble lignée, Samoëns a toujours entretenu le souci de savoir, le souci d’instruire. Le bourg, les villages, ont possédé très tôt ses écoles primaire et l’on enseignait au pays des Sept Monts jusqu’aux humanités et à la philosophie.

Samoëns est enfin le pays de Sept Monts, ces montagnes pastorales qui furent le fief des habitants du bourg et de plusieurs localités de la paroisse, montagnes qui font la renommée, l’originalité, la richesse du domaine pastoral et de l’imaginaire local.

 

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