Depuis plusieurs années, la présence du frelon asiatique ne cesse d’augmenter, comme partout sur le territoire national. Classé espèce exotique envahissante depuis le 22 janvier 2013, il représente une véritable menace pour la biodiversité, et en particulier pour les abeilles.
Un prédateur redoutable
Un nid de frelons asiatiques peut consommer jusqu’à 11 kg d’insectes en une saison, dont près de 40 % d’abeilles domestiques. Par sa prédation, il fragilise les ruchers mais aussi l’équilibre de nos écosystèmes.
Il entre également en concurrence avec notre frelon européen, plus rare, qu’il chasse des mêmes zones.
Un risque à connaître
Le frelon asiatique est peu agressif envers l’humain lorsqu’il est isolé, mais il devient dangereux à proximité de son nid, qu’il défendra s’il se sent menacé.
Ses nids se trouvent souvent en milieu urbain ou périurbain (haies, arbres, abris, toitures…).
On distingue :
- le nid primaire, de petite taille, construit au printemps (souvent dans un abri, un cabanon, un garage…) ;
- le nid secondaire, bien plus grand, bâti à partir de juin-juillet dans les arbres ou bâtiments, où la colonie s’installe durablement.
C’est à ce moment qu’il devient important de repérer et signaler les nids.
Des acteurs mobilisés sur notre territoire
Le GDS des Savoie (Groupement de Défense Sanitaire) coordonne les actions de surveillance et de lutte, selon le plan national de lutte contre le frelon asiatique, piloté par GDS France et la FREDON.
La commune soutient cette démarche en apportant une subvention au GDS leur permettant de financer les actions de destructions.
Citoyens, votre vigilance compte !
Le signalement des nids est primordial pour permettre une intervention rapide et éviter la propagation de l’espèce.
En Auvergne-Rhône-Alpes, la plateforme officielle de signalement est disponible ici : www.frelonsasiatiques.fr
Celle-ci centralise les données de signalement et permet d’informer les animateurs de secteur pour mandater un désinsectiseur conventionné avec le GDS.
Tout nid repéré doit y être déclaré, avec une photo si possible, pour être pris en compte dans le protocole régional de lutte.
À noter que les destructions de nids sont suspendues dès la fin de l’automne ; elles reprendront au printemps.